Plus de 30 000 miliciens de Wagner auraient déjà été tués ou blessés en Ukraine

Depuis la fin de l’année dernière, les combats les plus violents en Ukraine se concentrent autour d’une ville du Donbass : Bakhmout. Ici, les troupes de Kiev font face aux miliciens de Wagner, un groupe paramilitaire privé russe fondé par Evgueni Prigojine.

Par le biais d’attaques répétées, celui-ci cherche depuis des semaines à conquérir Bakhmout, un objectif devenu plus symbolique que militaire, mais au prix de quelles pertes humaines ?

Vendredi 17 février, la Maison Blanche a fourni un premier élément de réponse à cette question, par la voix de John Kirby, le porte-parole chargé de la diplomatie et des questions sécuritaires. Ce dernier, indique The Washington Post, “a parlé de plus de 30 000 membres du groupe Wagner tués ou blessés”, sur l’ensemble de l’Ukraine, depuis le début du conflit.

Plus précisément, environ 9 000 mercenaires seraient décédés, dont “la moitié depuis la mi-décembre”, note ensuite le média américain.

Comme l’explique de son côté la BBC, “le groupe Wagner était beaucoup plus réduit avant la guerre, et comptait environ 5 000 combattants, qui étaient pour la plupart d’anciens soldats expérimentés”.

Toutefois, lorsque le conflit en Ukraine a éclaté, le groupe de Prigojine “a commencé à recruter des dizaines de milliers de combattants, développe le média britannique, en grande partie dans les prisons”.

Des combattants moins expérimentés, utilisés comme de la chair à canon dans la bataille de Bakhmout, selon les informations du Royaume-Uni.

En effet, le ministère de la Défense de Londres a écrit vendredi que les combattants de Wagner recrutés en prison sont susceptibles d’avoir essuyé un taux de pertes d’environ 50 % en Ukraine, écrit encore The Washington Post, tout en rappelant que Prigojine a récemment annoncé qu’il arrêterait le recrutement de détenus.

Une déclaration jugée peu crédible par le quotidien américain, qui conclut en rapportant les estimations du ministère de la Défense britannique sur les pertes totales de la Russie depuis le début du conflit. Celles-ci s’élèveraient à 200 000 victimes, parmi lesquelles 60 000 morts.

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