25 % des formes sévères du Covid-19 s'expliquent par une anomalie génétique ou immunologique
Si, dans la majorité des cas, le Covid-19 est une maladie bénigne (voire asymptomatique), il existe tout de même des formes graves : au cours des 7 derniers jours, 1245 patients ont été admis en soins critiques en France, dont 935 en réanimation.
Comment expliquer que certaines personnes développent une forme sévère du Covid-19 tandis que d'autres n'auront que peu (ou pas) de symptômes ? Des chercheurs de l'Inserm, de l'Université de Paris et de l'AP-HP ont (peut-être) une réponse à apporter.
Dans des travaux franco-américains publiés dans la revue spécialisée Science Immunology, les chercheurs soutiennent en effet l'hypothèse d'une prédisposition immunologique et génétique aux formes graves de Covid-19.
Une variation génétique et des auto-anticorps qui favorisent les formes graves du Covid-19
Première info : après avoir étudié des données médicales émanant de 400 centres de recherche dans 38 pays différents, les scientifiques ont identifié des variants du gène TLR7 susceptibles de diminuer la réponse immunitaire face au coronavirus SARS-CoV-2. "Ce gène joue un rôle majeur dans le mécanisme de production d’IFN 1 [interféron de type 1]. Ce déficit d’IFN 1 [empêche] les cellules de lutter contre l'infection au Sars-Cov-2, expliquant ainsi les formes sévères" expliquent les spécialistes.
Résultat : "1,3 % des formes graves de Covid-19 s’expliquent par des anomalies génétiques du gène TLR7 chez les hommes. Ce déficit est plus fréquent (...)
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