Des députés s’attaquent toujours à l’anonymat en ligne, qui n’existe pas

incognito anonymat
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Les années passent, les obsessions restent, y compris celles qui ne sont qu’une vue de l’esprit. C’est ce que révèle une récente tribune publiée dans les colonnes de La Tribune, le 24 mars. Signée par le député Paul Midy, membre du parti Renaissance (ex-La République en marche), elle s’attaque à l’anonymat en ligne.

En l’espèce, l’élu se positionne « pour la fin de l’anonymat total sur les réseaux sociaux », comme Facebook, X, YouTube, Twitch, TikTok, Snapchat ou bien Instagram. Précisément, il plaide pour que « les utilisateurs des plateformes soient contraints de s’enregistrer afin d’être identifiés par la justice en cas de besoin, tout en restant anonymes aux yeux du public. »

Cette charge n’est pas menée seule : le parlementaire revendique à la fois un fort soutien dans son camp (125 cosignataires membres de la majorité présidentielle), et par ailleurs dans l’opinion publique. 87 % des Français seraient favorables à une vérification de l’identité lors de l’inscription et 81 % acceptaient de s’y soumettre.

Paul Midy
Paul Midy

Paul Midy. // Source : Paul Midy

L’anonymat en ligne ? Quel anonymat ?

Le problème ? C’est que l’anonymat en ligne n’existe pas vraiment. On le disait déjà en 2020, lorsque le Premier ministre de l’époque, Jean Castex, avait aussi mené une vigoureuse charge au Sénat. Comme lui, Paul Midy pointe toutes les dérives actuelles (cyberharcèlement,

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Crédits photos de l'image de une : Source : Laura Dahl, avec Canva