En 2021, 22 958 personnes ont été placées sous surveillance en France

En 2021, 22 958 personnes ont été placées sous surveillance en France

La Commission nationale de contrôle des techniques du renseignement a étendu son activité par rapport à la période pré-covid, selon « Le Figaro ».

Drastiquement ralentis par la pandémie, les services de renseignements accélèrent en France. Selon nos confrères du Figaro, le nombre de personnes faisant l'objet d'une surveillance par des moyens techniques en France a augmenté de 3 % par rapport à la période d'avant le Covid-19. La Commission nationale de contrôle des techniques du renseignement (CNCTR), autorité administrative indépendante qui s'assure de leur bon usage, annonce dans son rapport annuel qu'un total de 22 958 personnes ont été visées en 2021 par ces techniques (écoutes, géolocalisation, etc.). Cette hausse limitée est notamment liée à la « reprise de l'activité des services en matière de prévention de la criminalité et de la délinquance organisées », estime le texte. Et ce même si la prévention du terrorisme représente quasiment la moitié des demandes de surveillance émises par les services à la commission.

« On note un besoin de renseignement, en tout cas un sentiment de besoin de renseignement » face à l'effet conjugué des tensions internationales, de la « sophistication de la criminalité organisée » et d'une « violence sociale latente », a estimé le président de la commission, Serge Lasvignes. « On sait très bien que les activités de renseignement se font y compris entre alliés. Il n'y a plus d'amis qui renonceraient à vous surveiller », a-t-il ajouté.

« Il n'y a pas de "Big Brother" à la française »

Dans les colonnes du Figaro, Laurent Nuñez, coordonnateur national du renseignement et de [...]

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