En 2019, 49 journalistes ont été tués contre 80 en 2018

Même si le journalisme demeure un métier dangereux, le nombre de tués cette année n'a jamais été aussi bas depuis seize ans. Selon le bilan annuel des exactions commises contre les journalistes dans le monde, que publiera l'association Reporters sans frontières (RSF) mardi, 49 journalistes ont été tués en 2019. Selon le précédent bilan de RSF, ils étaient 80 à avoir trouvé la mort dans l'exercice de leur métier en 2018, une année particulière pendant laquelle les violences contre les journalistes étaient en nette hausse.

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Le Mexique, pays le plus dangereux

Selon les données de son baromètre des violations de la liberté de la presse, que RSF actualise régulièrement tout au long de l'année, le Mexique apparaît comme le pays le plus dangereux avec 10 journalistes tués en un an.

Dans le palmarès des pays les plus dangereux, suivent le Pakistan (avec 4 journaliste tués) et l'Afghanistan, les Philippines, la Somalie et la Syrie (3 journalistes tués).

Deux journalistes morts en Europe

En Europe, deux journalistes ont été tués dans l'exercice de leur métier. Le 18 avril dernier, à Derry, la deuxième ville la plus peuplée d'Irlande du Nord (Royaume-Uni), Lyra McKee a été tuée par balle pendant une émeute. L'assassin est soupçonné être membre de la Nouvelle IRA, "l'Armée républicaine irlandaise véritable" qui veut réunir les deux Irlandes.

Le 4 mai, à Tcherkassy en Ukraine, c'est le &...


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