2014, année noire en Irak et en Syrie

2014, année noire en Irak et en Syrie

76 000 personnes ont été tuées en Syrie, 15 000 en Irak au cours de l'année écoulée, la plus meurtrière dans ces deux pays.

«L'année 2014 a probablement été une des meilleures de l’histoire», écrit The Telegraph dans un article relayé par Slate. Vraiment ? Pas en Syrie, ni en Irak.

76 000 personnes, dont des milliers d’enfants, ont été tuées sur le sol syrien en 2014, selon le dernier bilan publié ce jeudi par l'observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Cette ONG dispose d’un large réseau de sources civiles, médicales et militaires à travers la Syrie.

Sur les 18 000 civils tués, 3 501 étaient des enfants. Aux civils s’ajoutent 12 861 soldats, 9 766 miliciens syriens pro-régime et 2 167 miliciens étrangers. 15 747 rebelles sont morts et 16 979 jihadistes dont une majorité d’étrangers. «Cette année, on a constaté une augmentation du nombre de jihadistes étrangers tués», a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.

A cela s’ajoutent 366 combattants du Hezbollah, le puissant parti chiite libanais allié du régime syrien et 345 morts qui n’ont pas été identifiés.

L’OSDH rappelle que son bilan n’inclut pas les milliers de personnes portées disparus chez les jihadistes ou dans les geôles du régime.

L’année 2014 a été la plus sanglante depuis le début du conflit syrien en 2011. En 2013, 73 000 personnes avaient été tuées et 50 000 en 2012.


15 000 morts en Irak

Les violences en Irak ont coûté la vie à plus de 15 000 personnes en 2014. C'est aussi l’année la plus meurtrière depuis le début du conflit en 2007, selon des chiffres publiés par le gouvernement jeudi.

Plus de 22 000 personnes ont également été blessées au cours de cette période marquée par une offensive d’envergure des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) qui s’est emparé de vastes régions d’Irak.



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