Avec 2 000 objets disparus, le British Museum affronte une crise historique, mais ce n’est pas la première
Cet argument a été abandonné après qu'il a été révélé qu'à la fin des années 1930, le musée avait fait gratter les marbres avec des outils abrasifs, détruisant leur surface d'origine, leurs pigments et les traces d'outils encore visibles avant cette calamiteuse « restauration ». Les temples grecs de l'Antiquité étaient richement peints, mais les restes polychromes n'étaient pas du goût de Duveen. Un administrateur du British Museum témoigne de l'attitude de Duveen à l'époque : « Duveen nous a fait la leçon et nous a harangués, et nous a raconté les absurdités les plus désespérantes sur le nettoyage des œuvres d'art anciennes.