1er novembre : pourquoi vous n’entendrez pas les sirènes d’alarme lors du premier mercredi du mois

Le 1er mercredi du mois de novembre dérogera à la règle, puisqu’il faudra attendre jusqu’au 8 novembre pour entendre les sirènes d’alarme partout en France.
Capture d’écran Sécurité civile et gestion des crises Le 1er mercredi du mois de novembre dérogera à la règle, puisqu’il faudra attendre jusqu’au 8 novembre pour entendre les sirènes d’alarme partout en France.

FRANCE - Ne vous attendez pas à attendre résonner les sirènes d’alarme qui se déclenchent traditionnellement chaque premier mercredi du mois pendant 1 minute et 41 secondes dans les villes de France. En effet, le premier mercredi du mois de novembre 2023 aura pour particularité de rester silencieux.

Alors que les sirènes d’alerte aux populations retentissent généralement entre 11h45 et 12h15 en fonction de l’endroit où l’on se trouve en France, le 1er novembre étant un jour férié, la décision a donc été prise de « procéder au report de l’essai mensuel » du Système d’alerte et d’information aux populations (SAIP), a fait savoir le ministère de l’Intérieur. Un message depuis relayé par les mairies et les préfectures de l’Hexagone.

L’exercice mensuel a été reporté au mercredi 8 novembre « aux horaires habituels ». Il ne faudra donc pas être surpris lorsque les haut-parleurs feront retentir l’alarme une semaine après la date habituelle.

Le SAIP permet d’avertir la population d’un « danger grave, imminent ou en cours » qu’il soit d’ordre naturel ou technologique par exemple. Déclenché chaque premier mercredi du mois dans un souci de vérification du système et de prévention de la population (en l’habituant à entendre ce signal), il ne peut être, en dehors de l’essai mensuel, actionné que par de rares autorités (ministère de l’Intérieur, préfectures, mairies, état-major de l’armée…).

En revanche, la totalité du territoire national français n’est pas concernée par cette alarme. Seules 2 133 sirènes sont réparties en France, déployées dans des « zones d’alertes identifiées comme prioritaires », comme l’explique Yves Hocdé, sous-directeur chargé de la gestion des crises au sein de la direction générale de la sécurité civile, à Actu.fr.

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