En 1940, 9 soldats français ont affronté 5 000 soldats italiens pendant une semaine

Nous sommes très exactement le 17 juin 1940 durant "la drôle de guerre", aussi surnommée "la guerre éclair". En pleine débâcle française, alors que le moral des troupes est au plus bas et que les pertes sont colossales, un nouvel adversaire déclare la guerre à la France : l'Italie. L'Italien Benito Mussolini lance en effet l'offensive non loin de Nice. L'un des épisodes de la bataille des Alpes, la bataille du Pont-Saint-Louis, restera dans les esprits pour sa très courte durée, mais aussi pour sa poignée de soldats invincibles.

Moins d'un an après le début de la guerre, la France s'apprête à déclarer forfait. Campés derrière la ligne Maginot, les soldats français ne parviennent pas à stopper l'arrivée de l'adversaire, qui chemine à travers les Pays-Bas et la Belgique. C'est la débâcle française, une déroute historique pour une armée qui avait pour réputation d'être solide. La population française fuit l'avancée des troupes allemandes ; c'est l'exode. C'était sans compter l'arrivée d'un nouvel ennemi dans la Seconde Guerre mondiale : l'Italie.

Appelée aussi la bataille de Menton, la bataille du Pont-Saint-Louis démarre le 17 juin 1940 entre des Italiens et les Français. Les forces armées italiennes ont alors un objectif : percer les fortifications françaises. Pour ce faire, les Italiens doivent passer le Pont-Saint-Louis, une casemate située le long de la frontière et faisant partie de la ligne Maginot. Problème : ils ne sont que neuf Français dans la garnison à défendre les lieux. (...)

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