1870-1871 : les villes de province font leurs Communes avant Paris

Mais rapidement, plane la menace d’une répression par le gouvernement central d’Adolphe Thiers, retranché à Versailles. Dans son appel de mai, Paris appelle la province à se soulever à son tour. A les lire, la capitale doit mener la France sur les barricades. En réalité, les Parisiens n’y sont pas du tout ! A l’inverse des révolutions de 1789, 1830 ou 1848, la capitale n’est, cette fois, absolument pas la première à se révolter. Lyon, Marseille, Thiers, Le Creusot, Nîmes, Narbonne, Toulouse, Limoges se sont déjà soulevées, avant Paris. Certaines ont proclamé la Commune neuf mois avant la capitale !

Retour en 1870. La colère couve depuis des années dans les villes françaises opposées au second Empire de Napoléon III. « Il s’agit d’une démocratie illibérale, résume l’historien Quentin Deluermoz, auteur de Commune(s), 1870-1871: Une traversée des mondes au XIXe siècle. On vote, mais le gouvernement de l’empereur l’emporte à tous les coups. » Face à cette mainmise de la capitale, soutenue par un monde rural conservateur, un « républicanisme municipal » se développe, nourri par la révolution industrielle. Le chemin de fer connecte les villes, les idées transitent. Le plébiscite du 8 mai 1870, lancé par Napoléon III pour faire valider certaines réformes, montre que la résistance au pouvoir se trouve davantage dans les grandes cités de province. Une « République des villes », comme l’écrivait l’historien Jacques Rougerie, émerge. Saint-Etienne est la « capitale du non » à l’empereur avec (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Oui, les hommes du Néolithique mangeaient déjà du fromage !
Comment travaillent les démineurs d'explosifs ?
Notre-Dame de Paris : une étude révèle pourquoi la cathédrale a tenu bon face au feu
Incroyable, les archéologues se seraient trompés depuis le début sur les momies
Les plus vieilles maisons fortifiées d'Europe retrouvées... en Charente-Maritime