14-18 : la vie quotidienne dans les tranchées

Exposés au feu nourri de l’artillerie allemande, avec la peur continuelle de la mort et la perspective d’être hachés menus par un obus, comment ces soldats ont-ils tenu ? Dès la fin de la guerre, le patriotisme ardent des combattants et leur soif de vengeance sont mis en avant. La découverte d’innombrables écrits et les travaux des historiens ont remis en cause cette vision trop simpliste. On sait aujourd’hui que cette résistance a des causes variables dans le temps, et selon les individus.

Première explication : contrairement à une idée reçue, « le vrai poilu qui a combattu pendant quatre ans est une espèce rare », rappelle François Cochet, agrégé d’histoire et spécialiste de l’expérience combattante. Les seuls régiments constamment confrontés au combat sont les régiments d’infanterie : ils représentent 60 % des régiments en 1914, mais, avec la technicisation de l’armée, ne regroupent plus que 40 % d’entre eux en 1918. A cette date, plus de la moitié des militaires sont employés dans les hôpitaux, l’intendance, la logistique…

« Bien loin des tranchées. Après la guerre, la mémoire de ceux qui étaient sur la ligne de feu a prédominé. Mais elle est loin de traduire la réalité de la vie de la majorité des soldats », avertit François Cochet. Et, même au front, les hommes ne sont pas continuellement en première ligne : ils effectuent des rotations tous les cinq jours entre le front, la seconde ligne et le village de repos, sauf quand les circonstances les rendent impossibles, à Verdun (...)

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