13 militants d'ultradroite jugés pour un projet d'attaque contre Macron

Treize personnes affiliées au groupuscule d'ultradroite des Barjols comparaissent à partir de mardi à Paris, soupçonnées d'avoir préparé une série d'actions violentes dont un projet d'attaque contre Emmanuel Macron fin 2018, en marge du centenaire de l'armistice.

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Sur internet, au téléphone ou lors de réunions aux accents paramilitaires, les suspects auraient aussi fomenté un "putsch", des assassinats de migrants ou des attaques contre des mosquées, selon l'acte d'accusation qui a renvoyé devant le tribunal correctionnel ces 11 hommes et deux femmes, âgés de 26 à 66 ans.

Aucun de ces projets n'a toutefois connu de début d'exécution et, après quatre ans d'enquête, l'ampleur du dossier a été revue à la baisse: la qualification criminelle, retenue initialement, a été abandonnée au profit du délit d'association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme, passible de dix ans d'emprisonnement.

La défense y voit le signe d'un dossier fragile, bâti sur la "fiction d'un passage à l'action violente" et sur une "caractérisation terroriste totalement abusive", selon la formule de Me Lucile Collot.

L'affaire commence fin 2018 par un tuyau. Le renseignement intérieur est destinataire d'informations selon lesquelles un militant d'ultradroite isérois, Jean-Pierre Bouyer, envisagerait de s'en prendre à Emmanuel Macron à l'occasion des commémorations de l’armistice prévues début no...


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