10 infos essentielles pour comprendre la culture hip-hop

Le 11 août 1973, un disc-jockey (DJ) américain d’origine jamaïcaine, qui se fait appeler Kool Herc, organise une soirée musicale dans la cour de son immeuble du Bronx. Jouant sur deux platines, il passe des morceaux de funk et de soul, isolant les parties rythmiques pour créer des boucles sur lesquelles l’assistance donne libre cours à son amour de la danse. La culture hip-hop est née. Ce quartier de New York est alors ravagé par la drogue et les conflits entre gangs. Alors que la bourgeoisie de Manhattan se trémousse dans des clubs disco inaccessibles, le hip-hop joue un rôle pacificateur et unificateur. Pour conjurer la violence, les habitants afro et latino-américains organisent des block parties, ces fêtes de quartier où l’on bloque une rue et où l’électricité piratée sur le réseau municipal alimente les sound systems (des sonos mobiles). Les stars, ce sont les DJ. Mais, peu à peu, les MC (maîtres de cérémonie) prennent le micro et commencent à improviser. Le rap se répand dans le ghetto.

À quelques exceptions près, les instruments sont inexistants chez les rappeurs – au départ trop pauvres pour en acheter. On rappe sur le mix d’un DJ ou sur une production élaborée en studio. Les innovations technologiques ont accompagné les évolutions de cette musique : boîtes à rythme, synthétiseurs et samplers (échantillonneurs) ont façonné le son au fil des années – la technique de l’échantillonnage permettant d’isoler des extraits de musique afin de les retravailler et de créer un nouveau (...)

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