Yahoo Actualités "Nous étions dévastés..." : Olga Kurylenko évoque le décès de Gaspard Ulliel pendant le tournage de D’argent et de sang (Canal+)
Diffusée l’automne dernier, sur Canal+, la première partie de cette série s’intéressait principalement, sur fond de gigantesque fraude à la TVA sur les quotas de carbone (chiffrée en centaines de millions d’euros !), à une confrontation… Celle entre le rigide Simon Weynachter (incarné par Vincent Lindon), directeur du service national des douanes judiciaires, et un trio d’escrocs formé par Bouli (David Ayala), Alain Fitoussi (Ramzy Bedia) et le séduisant financier Jérôme Attias (Niels Schneider). Un jeu du chat et des souris, qui s’achevait tragiquement, au bout des six premiers épisodes. Au milieu de ces protagonistes masculins, un personnage féminin se détachait déjà : celui d’Annabelle Attias, la femme de Jérôme.
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Judith Chemla l’incarne avec un mélange de fragilité et de force. « C’est extra ordinaire de mettre ça en scène aujourd’hui, parce qu’il y a tout, explique la comédienne. Il y a des histoires intimes, une histoire politique, un cercle infernal très très bien décrit. C’est une enquête sur la plus grande escroquerie de l’Histoire de France. Et Annabelle, c’est le point de broyage ultime… Il y a une dimension shakespearienne. Je pense que Xavier Giannoli nous a choisis et nous a fait confiance pour que nous nous connections avec nos personnages. » Fille d’un milliardaire reconnu, femme d’un millionnaire qui joue soudain avec le feu, Annabelle se retrouve confrontée à l’inconnu (avec un grand I), cherchant à protéger sa famille, ses enfants, tentant jusqu’au bout de comprendre son mari, Jérôme, alors que Simon Weynachter développe avec elle une étrange relation, quasi amoureuse. Un trio qui devient un quatuor dans cette seconde partie…
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