Aux États-Unis, l’éolien et le solaire fournissent presque un quart de l’électricité
En 2023, près d’un quart de la demande d’électricité aux États-Unis a pu être couvert grâce aux énergies renouvelables. Et si la production d’énergie verte a augmenté ces derniers mois, c’est en grande partie grâce aux politiques fédérales, en particulier le grand plan d’investissement sur le climat et la santé promulgué par Joe Biden en 2022 (baptisé “Inflation Reduction Act”), ainsi qu’aux subventions accordées par le ministère de l’Énergie et d’autres organismes publics, souligne The Wall Street Journal.
“Nous savons que la transition vers les énergies propres était déjà bien amorcée dans l’économie américaine, mais les récentes politiques fédérales se sont révélées un atout important pour accélérer leur déploiement dans un marché incertain”, explique Lisa Jacobson, présidente du Business Council for Sustainable Energy.
Selon une étude de BloombergNEF (BNEF), un cabinet d’étude spécialisé dans la transition énergétique, quelque 42 gigawatts de capacité de production ont été ajoutés au réseau américain l’année dernière, ainsi que 7,5 gigawatts de stockage sur batterie – un élément clé pour l’introduction des énergies renouvelables au réseau.
Le charbon à 15,8 %
La production d’électricité au gaz naturel a atteint un niveau record aux États-Unis l’année dernière, couvrant 43 % du mix énergétique total du pays. Dans le même temps, la part du charbon est tombée à 15,8 %. Mais le rythme de progression de l’éolien et du solaire en fait désormais “les options privilégiées, par rapport au gaz naturel, pour remplacer la production d’électricité au charbon”, estime BMI Research, une unité de recherche de la société de notation de crédit Fitch Solutions.
Ces bons résultats sont rendus publics alors que des inquiétudes concernant la poursuite des investissements dans la transition énergétique ont commencé à se faire jour, note The Wall Street Journal. Le ralentissement des ventes de véhicules électriques au cours des dernières semaines a amené les constructeurs automobiles américains à revoir leurs plans. Quant aux projets éoliens offshore, ils ont également connu une année difficile, notamment du fait de la hausse des coûts.
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