Aux États-Unis, le hublot d’un avion s’arrache et contraint un Boeing à un atterrissage d’urgence

INSOLITE - Les « aviophobes » vont en faire des cauchemars. Il y aura finalement eu plus de peur que de mal pour les 177 passagers et membres d’équipage du vol 1 282 qui avait décollé de Portland (Oregon) très tôt ce samedi 6 janvier. Car après le décollage de cet avion de la compagnie Alaska Airlines, un atterrissage d’urgence a dû être effectué pour un problème peu banal : le panneau d’un hublot s’est envolé après le décollage.

Le problème, initialement remarqué et signalé par des passagers de l’avion a permis aux pilotes d’effectuer un atterrissage d’urgence sur une piste de l’aéroport d’où il venait de partir. L’avion est donc revenu en toute sécurité, « après que l’équipage a signalé un problème de pressurisation », comme l’indique sur X (ex-Twitter) l’administration fédérale de l’aviation américaine.

Et comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l’article, cet incident a laissé un trou béant dans la carlingue de l’appareil, alors que des masques à oxygène pendant du plafond. Par chance, aucune personne n’a subi de blessure grave, comme l’indiquent les pompiers de Portland à CNN.

Et selon The Oregonian qui pu échanger avec plusieurs passagers du vol, le siège qui se trouvait devant la partie détruite était heureusement vide au moment de sa séparation avec le reste de l’appareil.

Auprès de CNN, un témoin de la scène a détaillé ce qu’il a pu voir après le décollage. « C’était vraiment brusque. À peine en altitude, la façade du hublot s’est juste détachée », explique Kyle Rinker, qui ne s’en est rendu compte qu’après la chute des masques à oxygène.

« Incident rare »

L’appareil, un Boeing 737 Max 9 avait décollé peu après 17 heures et devait initialement rejoindre les États de l’Ontario et de la Californie avant de revenir à son point de départ. « Même si ce type d’incident est rare, notre personnel de bord était entraîné et préparé à gérer en toute sécurité cette situation », s’est félicitée la compagnie aérienne dans un communiqué.

Désormais, l’enquête sur cet étrange incident est entre les mains des agents de trois entités distinctes : le Bureau national de la sécurité des transports, l’administration fédérale de l’aviation et la compagnie aérienne Alaska Airlines.

Premier élan rassurant selon le registre de Federal Aviation Administration, disponible en ligne : ce Boeing avait été certifié en octobre dernier. Sur X, l’avionneur américain a d’ailleurs indiqué qu’il rassemblait également des informations sur les conditions de cet incident et mettait une équipe technique à la disposition des enquêtes en cours. La compagnie annonce par ailleurs le maintien temporaire au sol de sa flotte de 65 appareils Boeing 737-9.

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