États-Unis : imbroglio autour d’une réouverture des frontières aux Européens
Contrairement à ce qu'avait d'abord annoncé Donald Trump, la réouverture des frontières américaines aux ressortissants européens de l'espace Schengen, aux Britanniques, Irlandais ainsi qu'aux Brésiliens, à compter du 26 janvier, n'est pas à l'ordre du jour. C'est ce qu'a déclaré, lundi 18 janvier, la future porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, contredisant une précédente annonce en ce sens du président en exercice. « Ce n'est pas le moment de lever les restrictions sur les déplacements internationaux », a déclaré, sur son compte Twitter, Jen Psaki, qui doit officiellement prendre mercredi ses fonctions de porte-parole du nouveau président Joe Biden.
Les tweets sont tombés quelques minutes seulement après l'annonce de la décision de Donald Trump, justifiée par l'instauration, à la même date, d'une obligation de présenter un test négatif de dépistage du coronavirus à l'entrée sur le territoire américain. Pour ralentir la progression de la pandémie, Donald Trump avait fermé les frontières des États-Unis aux 26 pays de l'espace Schengen le 11 mars 2020, puis au Royaume-Uni et à l'Irlande le 14, avant d'en faire autant pour le Brésil le 24 mai.
Nous prévoyons de renforcer les mesures de santé publiqueJen Psaki
« Sur les conseils de notre équipe médicale, le (futur) gouvernement n'entend pas lever ces restrictions le 26 janvier », a écrit Jen Psaki sur Twitter. « D'ailleurs, a-t-elle ajouté, nous prévoyons de renforcer les mesures de santé publique appliqu [...] Lire la suite