Aux États-Unis, Bernie Sanders bat la campagne pour soutenir Joe Biden

Pour le sénateur indépendant du Vermont, d’obédience socialiste, l’heure est à l’union du camp progressiste derrière la candidature de Joe Biden. Bernie Sanders n’hésite pas à multiplier les déplacements sur le terrain et “les apparitions dans les médias pour prévenir un éparpillement des voix dans le camp démocrate”, rapporte The Guardian.

Les électeurs du camp progressiste “doivent s’unir derrière la candidature de Joe Biden et abandonner toute idée de soutenir l’un de ses concurrents car la menace posée par une seconde présidence de Donald Trump est trop importante”, a-t-il ainsi déclaré, le 27 août, dans l’émission Meet the Press sur NBC, note le quotidien.

Louanges et conseils

Le vendredi 25 août, il était en déplacement dans l’État du New Hampshire, où il a délivré “un discours sur la politique économique empli de louanges à l’égard de Joe Biden”, rapporte le site Politico.

À cette occasion, il a notamment encensé l’administration Biden “pour ses investissements significatifs dans les infrastructures, et loué les efforts entrepris et victorieux pour relever l’économie américaine, durement éprouvée par la pandémie de Covid-19”, souligne le site d’information.

Même si Bernie Sanders n’a pu s’empêcher d’appeler les démocrates “à changer de trajectoire idéologique pour regagner les faveurs des classes laborieuses”, poursuit Politico, il n’a pas fait mystère de son souhait de voir Joe Biden demeurer à la Maison-Blanche pour quatre ans supplémentaires. “Ce n’est pas un secret, je veux que Joe Biden soit réélu président, a-t-il souligné. Avant d’ajouter : “Lui et moi partageons l’objectif de battre l’extrémisme de la droite radicale.”

Lutter contre l’éparpillement

Ce que redoute notamment le sénateur du Vermont, à l’instar de nombreux autres membres du parti démocrate, c’est un éparpillement des voix des électeurs vers les candidatures de concurrents de Joe Biden comme Robert Francis Kennedy Jr. ou encore Marianne Williamson. Un éparpillement qui, in fine, pourrait profiter à Donald Trump, toujours en tête dans les sondages du côté républicain.

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