Les États-Unis à la reconquête de leur influence dans le Pacifique Sud

À l’initiative du président américain Joe Biden, les États-Unis ont organisé mercredi et jeudi, pour la première fois de leur histoire, un sommet avec l’ensemble des îles du Pacifique Sud, pour démontrer leur attachement à une région jugée stratégique.

“Une grande partie de l’histoire du monde va s’écrire dans la région Indo-Pacifique dans les prochaines années et décennies, et les îles du Pacifique sont une voix essentielle pour façonner cet avenir. C’est pourquoi la priorité de mon gouvernement a été de renforcer le partenariat avec vos pays”, a déclaré Joe Biden jeudi devant les dirigeants d’une douzaine d’États insulaires.

À l’occasion du sommet, la Maison-Blanche a publié une déclaration listant ses engagements, parmi lesquels “le soutien au partenariat États-Unis-Pacifique, l’augmentation de la présence [diplomatique] américaine dans la région, la coordination avec ses alliés et ses partenaires, le climat, l’économie, la coopération sécuritaire et maritime, la cybersécurité, le Covid-19 et la gestion de l’héritage de la Seconde guerre mondiale”, détaille CNN.

810 millions de dollars d’aide

Les États-Unis ont également annoncé une enveloppe d’aide supplémentaire de 210 millions de dollars, venant s’ajouter aux 600 millions de dollars sur dix ans promis en juillet dernier par la vice-présidente Kamala Harris au Forum des îles du Pacifique.

Al-Jazeera retient notamment le projet “d’extension de l’empreinte diplomatique” des États-Unis dans la région, avec “l’ouverture de trois nouvelles missions et la création d’un nouveau poste d’ambassadeur au Forum des îles du Pacifique, l’organisation clé de la région”. Washington prévoit également “la réinstallation d’une mission de l’Agence américaine pour l’aide au développement (USAID) aux îles Fidji”.

Joe Biden a également annoncé “la reconnaissance, ‘après consultation’, des îles Cook et Niue”, des territoires autonomes “liés historiquement à la Nouvelle-Zélande”, relève le South China Morning Post.

“Des décennies de désengagement”

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