"Elle était en pleurs" : une amie raconte la joie de la mère d'Eya, enlevée et retrouvée au Danemark

"Elle était en pleurs" : une amie raconte la joie de la mère d'Eya, enlevée et retrouvée au Danemark

Eya, une jeune fille de 10 ans, portée disparue depuis ce jeudi, a été retrouvée ce vendredi au Danemark. Le père de la fillette et un complice à lui ont été interpellés.

"Une excellente nouvelle". Nathalie, une amie d'Amira dont la fille Eya avait été enlevée jeudi en Isère par son père, a partagé son soulagement ce vendredi soir sur BFMTV après que la fillette a été retrouvée au Danemark.

"On n'a pas encore d'informations sur son état de santé", a déclaré la membre du collectif de soutien à la mère d'Eya sur notre antenne.

Le parquet de Grenoble a cependant précisé que l'enfant va "aussi bien que possible après de tels événements".

Nathalie a également indiqué qu'Amira allait partir chercher sa fille au Danemark, "au plus vite possible pour aller chercher sa fille" et qu'une cagnotte sera lancée pour son voyage "si aucun financement n'est possible".

La mère d'Eya "était en pleurs"

Eya a été retrouvée ce vendredi dans ce pays européen aux côtés de son père et d'un complice à lui, tous deux interpellés.

L'amie d'Amira, qui a appris la nouvelle avec d'autres membres du collectif, a confié avoir "pleuré de joie" à l'annonce de ce dénouement: "on avait des informations du procureur qui nous disait être plutôt confiants [...] cela nous a permis d'apporter le soutien à la maman".

Nathalie indique que le collectif a été prévenu par Amira de la bonne nouvelle par un message vocal sur un groupe de discussion: "elle était en pleurs, en larmes, elle a remercié tout le monde, les personnes qui se sont mobilisées...".

"Elle est heureuse et soulagée comme on peut l'être", a-t-elle encore déclaré sur BFMTV, précisant qu'Amira avait été "brûlée" lors de l'enlèvement de son enfant.

"Une petite fille qui a toujours réussi à sourire"

"Depuis qu'elle a réussi à fuir son ex-conjoint, elle vit avec une épée de Damoclès sur la tête. Elle était extrêmement angoissée à l'idée qu'il fasse ce qu'il a fait. Elle le prédit depuis cinq ans en fait", a raconté Nathalie, parlant de son amie comme d'une mère "très, très angoissée".

"On laisse Amira tranquille, elle a besoin de respirer", a-t-elle ajouté

Nathalie espère également retrouver la fille de son amie comme elle s'en souvient, celle d'une enfant "qui rigole souvent". "C'est une petite fille qui a toujours réussi à sourire, quelles que soient les circonstances", a conclu l'amie de la mère de famille, "j'espère qu'elle continuera à maintenir son sourire".

Article original publié sur BFMTV.com

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