Éric Ciotti épargné par ses rivaux du Congrès LR sur l’affaire de son ex-femme

Congrès LR : Retailleau et Pradié font front avec Ciotti depuis les révélations sur les emplois de son ex-femme
(photo prise le 21 novembre 2022)
CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP Congrès LR : Retailleau et Pradié font front avec Ciotti depuis les révélations sur les emplois de son ex-femme (photo prise le 21 novembre 2022)

POLITIQUE - Pas les mêmes mots, mais un même soutien. Les adversaires d’Éric Ciotti pour présider Les Républicains ont réagi ce mercredi 23 septembre à l’ouverture d’une enquête préliminaire sur le cumul d’emplois de son ex-épouse, Bruno Retailleau regrettant le choix du « calendrier » par la justice quand Aurélien Pradié soutenait son « ami ».

« La justice en France est indépendante mais elle doit être aussi impartiale et, quand on choisit ce type de calendrier à quelques jours d’une élection qui est une élection importante, évidemment on prête le flanc aux critiques et notamment aux doutes, aux soupçons », a ainsi estimé Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat sur CNews, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

S’il refuse de se prononcer sur le fond, le parlementaire a même évoqué « une sorte de guet-apens judiciaire », et un « calendrier bousculé », comme en 2017, lorsque la candidature de François Fillon à la présidentielle avait été plombée par le « Penelopegate », cette affaire d’emplois fictifs pour laquelle l’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy a été condamné en appel. « Une partie des magistrats est politisée », a-t-il affirmé, se disant « assez réticent sur l’idée qu’on peut se syndicaliser dans la justice ».

Pradié « soutient » son « ami » Ciotti

De son côté, le troisième homme de l’élection pour la tête de LR, dont le premier tour se tient les 3 et 4 décembre, Aurélien Pradié a exprimé « tout (son) soutien » à son « ami » Éric Ciotti au micro d’Europe 1.

« Ce n’est pas parce qu’une enquête est ouverte qu’on est coupable », a-t-il ajouté, disant faire « confiance à la fois à Éric Ciotti et à la justice ». « Affirmer que le PNF (Parquet national financier, NDLR) puisse demain être un outil politique, ça veut dire affaiblir l’institution judiciaire et donc affaiblir son pays », a-t-il encore estimé, comme vous pouvez le voir ci-dessous (dans les premières secondes de la vidéo).

Donné comme favori à l’élection, Éric Ciotti, qui a nié tout cumul douteux des emplois de son ex-épouse, est député des Alpes-Maritimes. Le PNF a ouvert mardi une enquête préliminaire notamment pour détournements de fonds public. Selon des informations de presse, Caroline Magne a cumulé plusieurs emplois pendant près de dix ans.

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