Équateur: des ONG féministes demandent à nouveau à la Cour constitutionnelle de dépénaliser l'IVG

En Équateur, des collectifs féministes ont déposé mardi 9 juillet une nouvelle demande devant la Cour constitutionnelle pour dépénaliser l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Les activistes s'étaient déjà mobilisés il y a quelques mois pour garantir l'accès à l'avortement à toutes les femmes, sans succès.

L'objectif de ces collectifs féministes, qui se tournent à nouveau vers la justice pour dépénaliser l'avortement, est de démontrer l'inconstitutionnalité de l'article 149 du Code pénal en Équateur. Cet article condamne jusqu'à deux ans de prison celles y ayant recours. Car pour le moment, l'avortement est uniquement autorisé dans le pays si la santé ou la vie de la mère est en danger, et ce jusqu'à 12 semaines de grossesse. Depuis 2021, l'IVG est également autorité si la grossesse est le résultat d'un viol.

Pour défendre ce droit, les associations en faveur des droits des femmes s'appuient sur la Constitution qui garantit le droit des citoyens équatoriens à décider de leur santé et de leur vie reproductive.

Une première mobilisation des organisations féministes avait déjà permis en 2021 de légaliser l'avortement pour les victimes de viol. Les féministes espèrent à présent une réponse rapide de la Cour.


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