"Quelle Époque !" : Samuel Le Bihan évoque sa fille atteinte d’un trouble autistique dans un témoignage émouvant

Sur le plateau de Léa Salamé, l’acteur s’est confié avec émotion sur sa vie de père auprès de sa fille Angia, atteinte d’un trouble du spectre autistique.

TÉLÉVISION - Régulièrement invité dans les médias, Samuel Le Bihan n’hésite pas à mettre en lumière les difficultés et les besoins que rencontrent les familles dont l’un des enfants est atteint d’un trouble du spectre autistique. C’est le cas de sa fille Angia, qu’il a longuement évoquée sur le plateau de Quelle Époque ! sur France 2 samedi soir. L’acteur de 58 ans a été questionné par Léa Salamé sur son quotidien de père pas comme les autres.

Quand on apprend que son enfant a été diagnostiqué, « soit on fonce, soit on fuit », explique Samuel Le Bihan, qui sera à l’affiche du téléfilm diffusé sur France Télévisions T’en fais pas, j’suis là à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme le 2 avril.

« Bon après moi j’ai de la chance, ma fille, c’est un soleil. Elle a fait des progrès immenses. Toutes les méthodes comportementalistes ont extrêmement bien marché sur elle », témoigne l’acteur. « Quand elle était petite il y avait de l’auto-mutilation. On l’a amenée vers les échanges sociaux. Et il y a pris goût maintenant. Elle a des amis et ce qu’elle veut par-dessus tout, c’est être intégrée. »

« Il faut se batte pour l’inclusion quand c’est possible », poursuit Samuel Le Bihan, alors que sa fille va dans un collège classique, avec une personne qui l’assiste. « Ça a radicalement tout modifié. Moi je me disais qu’elle n’irait pas à l’école, même la maternelle, puis ils l’ont amenée à sortir de cette bulle. (...) Aujourd’hui je suis épaté, elle va en 5e au collège. Elle se réinvente tous les jours, c’est une petite guerrière. » Une véritable chance à laquelle n’ont pas accès tous les enfants touchés par ce type de trouble comme le confiait récemment une maman au HuffPost.

"Quand je ne serai plus là, qu’est-ce qui va se passer ?"

Comment a-t-il réagi quand il a appris le diagnostic, lui demande alors Léa Salamé. « J’étais surtout triste pour elle », répond l’acteur, sans cesse au bord des larmes. « La peur, c’est que son enfant n’accède pas au bonheur parce qu’il va être isolé, rejeté, il ne trouvera pas sa place d’un point de vue professionnel. »

« Quand je ne serai plus là, qu’est-ce qui va se passer ? », se demande-t-il. « On est en train en permanence de préparer l’après pour qu’elle ait les armes, l’autonomie. (...) Quand c’est arrivé (le diagnostic), je me suis juré que jamais je ne serai écrasé par cette maladie, (...) ce trouble. »

L’acteur raconte aussi qu’il n’a pas hésité à faire voyager très tôt sa fille, parfois à l’autre bout du monde comme lors d’un voyage en Indonésie quand elle avait 5 ans. Il se souvient des tournages où il l’emmenait sur les plateaux, et quand tout le monde se démenait pour lui trouver des nounous ou des solutions.

Élever un enfant atteint d’un trouble du spectre autistique, un sacrifice ? « Non, il faut que ce soit une force », conclut-il dans Quelle Époque !.

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