Épidémie de cancers de la gorge : non, "le sexe oral n'est pas plus safe"

Si certaines infections sexuellement transmissibles à l’instar du VIH se transmettent majoritairement lors de rapports sexuels avec pénétration (non protégés), d’autres se faufilent par voie orale. C’est ce que rappelle un article publié récemment dans The Conversation.

L’auteur, Hisham Mehanna, professeur à l’Institut du cancer et des sciences génomiques de l’Université de Birmingham, indique que, depuis vingt ans, les cas de cancers de la gorge augmentent en Occident, “au point que certains l'ont qualifié d'épidémie”. Un type de cancer est notamment en hausse : le cancer de l’oropharynx - la région des amygdales et de l’arrière de la gorge - devenu aussi courant que le cancer du col de l’utérus aux États-Unis et au Royaume-Uni, précise le chercheur.

Comme le cancer du col de l’utérus, ce cancer peut se développer suite à une infection par un virus de la famille des papillomavirus humains (HPV). Ceux-ci sont transmis par voie sexuelle. On estime qu’environ 70 à 80% des hommes et des femmes sexuellement actifs rencontreront un HPV au moins une fois dans leur vie, d’après Santé publique France.

Ces virus pénètrent dans l’organisme notamment lors de rapports oraux (fellation, cunnilingus). Car oui, “contrairement à une idée reçue, le sexe oral n’est pas plus safe”, indique Sida info service sur Twitter. L’association de santé sexuelle rappelle que parmi les IST les plus courantes transmises par le sexe oral, on retrouve les HPV mais aussi la chlamydia, la gonorrhée, l’herpès génital (...)

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