Éolien offshore : où en est la France ?

Les éoliennes sont 3 fois plus puissantes en mer que sur terre. Il faut compter 6 à 10 ans pour voir l’aboutissement d’un projet. Plus de 20 000 emplois sont prévus en 2035 dans le secteur. Porter à 45 gigawatts (GW) la capacité de l’éolien en mer en 2050, tel est le nouveau cap fixé fin 2023 par le gouvernement français. L’enjeu est considérable, et la route semée d’embûches. Aujourd’hui, un seul parc est en service (depuis fin 2022), celui de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) avec 80 éoliennes et une capacité de 0,5 GW, soit la consommation de 700 000 personnes. Pourtant, en 2016, la première programmation pluriannuelle de l’énergie prévoyait son ouverture en 2018 et fixait un objectif de 3 GW en 2023. Mais les projets se sont embourbés dans les procédures administratives et les recours…

Si des mesures ont été prises pour accélérer les démarches, l’éolien offshore suscite toujours des inquiétudes concernant son impact sur la pêche professionnelle, les paysages et l’environnement. À la fin du premier trimestre 2024, avec la mise en service des installations de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) et Fécamp (Seine-Maritime), la France n’atteindra que 1,5 GW. D’autres parcs sont dans les tuyaux, mais il va falloir changer de braquet : le gouvernement prévoit de lancer un grand appel d’offres (10 parcs pour 10 GW d’ici à 203035), puis de poursuivre à un rythme de 2 GW par an.

L’éolien posé sur les fonds marins est la filière la plus avancée : il s’inspire des technologies utilisées sur terre. (...)

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