Nouvelle-Calédonie : l'état d'urgence décrété, l'armée envoyée en renfort

Emmanuel Macron reçoit la présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan, au Sommet sur la cuisson propre en Afrique au palais de l'Élysée à Paris, le 14 mai 2024.  - Credit:Urman Lionel / Urman Lionel/ABACA
Emmanuel Macron reçoit la présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan, au Sommet sur la cuisson propre en Afrique au palais de l'Élysée à Paris, le 14 mai 2024. - Credit:Urman Lionel / Urman Lionel/ABACA

L'état d'urgence décrété en Nouvelle-Calédonie. À la demande du président de la République, l'état d'urgence est entré en vigueur « dès 20 heures, heure de Paris », ce mercredi 15 mai, a annoncé la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot – soit 5 heures du matin jeudi à Nouméa. Ce décret a été présenté par Gabriel Attal en conseil des ministres pour « faire face aux atteintes graves à l'ordre public », au lendemain d'une nouvelle nuit d'émeutes en Nouvelle-Calédonie où quatre personnes ont perdu la vie, dont un gendarme. Emmanuel Macron a qualifié ces violences d'« intolérables » et averti qu'elles « feront l'objet d'une réponse implacable » pour « assurer le retour à l'ordre républicain ».

« La priorité est de retrouver l'ordre, le calme et la sérénité », a rappelé Prisca Thévenot avant de présenter les mesures instaurées par l'état d'urgence. « L'État disposera de compétences renforcées » et « pourra prononcer des interdictions de circulation, des assignations à résidence et des perquisitions », a expliqué Prisca Thévenot, précisant que le décret sera effectif pendant douze jours. « Au nom du gouvernement, je réitère l'appel au calme et à l'apaisement », a-t-elle poursuivi.

L'armée envoyée en renfort

Gabriel Attal a annoncé le déploiement de militaires « pour sécuriser » les ports et l'aéroport, ainsi que l'interdiction du réseau social TikTok, en ouverture d'une réunion interministérielle de crise au ministère de l'Intérieur.

Des indépendantistes radic [...] Lire la suite