Élisabeth Borne condamne les actes antisémites et s’engage à « protéger tous les juifs de France »

POLITIQUE - Face à la multiplication des actes antisémites depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, Élisabeth Borne a condamné ce mardi 31 octobre « avec la plus grande fermeté » ces « agissements ignobles ». Elle a également affirmé que l’exécutif « ne laisser(ait) rien passer », comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête de l’article.

Depuis le 7 octobre, « plus de 850 incidents ont eu lieu et près de 6 000 signalements en ligne ont été réalisés », a indiqué la Première ministre lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, faisant état de « plus de 430 interpellations et plus de 230 enquêtes en cours ».

À Paris, des étoiles de David peintes sur des façades d’immeubles

C’est notamment le cas à Paris, où le parquet a ouvert une enquête après la découverte d’étoiles de David peintes sur des façades d’immeubles, ainsi qu’au Petit-Quevilly, en Seine-Maritime, où la maire a porté plainte en raison de tags « à caractère antisémite » – dont des croix gammées, des injures contre les juifs, l’État d’Israël et des menaces visant directement l’élue.

« S’en prendre à quelqu’un parce qu’il est juif (...) c’est s’en prendre à l’âme de la République »
Élisabeth Borne

« Au nom du gouvernement, je condamne avec une fermeté absolue ces agissements ignobles », a ainsi réagi la Première ministre, dans le sillage de l’ensemble de la classe politique, affirmant que « s’en prendre à quelqu’un parce qu’il est juif (...) c’est s’en prendre à l’âme même de la République ».

« C’est le devoir de la République de protéger tous les juifs de France », a-t-elle encore insisté, affirmant que « tous ceux qui se rendent coupables de ces actes doivent être interpellés et condamnés » et que « rien ne peut être toléré, justifié ou excusé ». Et la locataire de Matignon de conclure : « vous pouvez compter sur mon engagement total ».

La découverte d’étoiles de David taguées à Paris a provoqué une onde de choc dans la classe politique. Nombre d’élus, à droite comme à gauche, de tous bords confondus, se sont exprimés sur les réseaux sociaux pour dire leur indignation et demander la plus grande fermeté contre les auteurs.

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