Électrique à moins de 20 000€ : Kia l’a fait !

Les keijidoshas sont vraiment des modèles à part dans l’industrie automobile. Ces petites voitures, littéralement traduites par "véhicules légers", sont incontournables et exclusives au marché automobile japonais. Elles ont vu le jour après la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, le pays cherchait à rendre l'automobile accessible au plus grand nombre. Ces voitures bénéficiaient d'une fiscalité plus avantageuse que les véhicules de catégories supérieures. Mais elles étaient aussi limitées en termes de dimensions, de cylindrée et de puissance. Ces restrictions n’ont pas bougé depuis 1998, et sont les suivantes. Une longueur (maximale) de 3,40 mètres, une hauteur de 2 mètres, une largeur de 1,48 mètre, une cylindrée de 660 cm³ et une puissance de 64 chevaux. Ces contraintes se traduisent souvent par des formes originales, cubiques et verticales, afin de maximiser l'espace intérieur et l'entrée de la lumière.

Du Japon à la Corée du Sud

Abordables, économiques et peu gourmands en carburant, ces modèles rencontrent un franc succès au Japon. En 2022, sur les 4,2 millions de véhicules immatriculés dans le pays, 38% (soit 1,6 million d'unités) étaient des kei-cars ! Des modèles « nippo-japonais », vendus essentiellement dans l’archipel, qui est très protectionniste en matière d’automobile. En 2022 les constructeurs étrangers ne s’y octroyaient que 6% de part de marché ! Parmi les 5 modèles les plus vendus au Japon, quatre d’entre eux étaient des keijodoshas. La Honda N Box dominait le marché, suivie par les Nissan Note (le seul modèle « normal », Toyota Roomy, Daihatsu Tanto et Suzuki Spacia. Les...Lire la suite sur Autoplus