Élections européennes, Israël, Trump et Roland-Garros : les informations de la nuit

Élections européennes : les extrêmes “ébranlent” l’UE. Selon les projections du Parlement européen, “les populaires [PPE, centre droit], les sociaux-démocrates [S&D, gauche], les libéraux [Renew, centre] et les verts obtiennent 63 % des voix malgré la montée des eurosceptiques” au soir des élections européennes, résume El País. En termes de sièges, le PPE est en tête avec 189 sièges, devant les S&D (135) et Renew Europe (83), soit, à eux trois, 407 sièges sur un total de 720. Les Verts dégringoleraient à 53 sièges. Les forces ultras d’extrême droite ont sans conteste “ébranlé” l’UE, mais “les partis proeuropéens conservent la majorité”, poursuit le quotidien madrilène. Le Washington Post retient pour sa part que “les partis d’extrême droite ont remporté le plus grand nombre de sièges en France et en Italie, tandis qu’ils se sont classés deuxièmes en Allemagne”. En France, le Rassemblement national (RN), emmené par Jordan Bardella, a remporté quelque 32 % des voix, très loin devant la liste macroniste (environ 14,5 %). En Italie, la Première ministre d’extrême droite Giorgia Meloni est sortie renforcée du scrutin, son parti Fratelli d’Italia arrivant en tête avec plus de 28 % des voix, selon des résultats partiels – elle avait récolté 26 % des suffrages aux législatives de 2022. “Le PPE est le groupe politique le plus puissant”, a assuré dimanche la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, issue du PPE. “Nous construirons un rempart contre les extrêmes de gauche et de droite, nous les arrêterons”, a-t-elle assuré.

Israël : Benny Gantz démissionne du gouvernement. Le très populaire centriste Benny Gantz a annoncé dimanche sa démission du cabinet de guerre israélien. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou “nous empêche d’avancer vers une réelle victoire” dans la guerre qui oppose depuis neuf mois l’État hébreu au Hamas, a-t-il expliqué. “C’est pourquoi nous quittons aujourd’hui le gouvernement d’urgence avec le cœur lourd mais sans regret”, a-t-il ajouté. Son départ “ne va pas faire tomber la coalition” au pouvoir mais va rendre M. Nétanyahou “plus dépendant de ses alliés d’extrême droite”, analyse le Jerusalem Post. Quelques minutes après l’annonce, le Premier ministre a tenté de convaincre son rival de revenir sur sa décision. “Israël est engagé dans une guerre existentielle sur plusieurs fronts”, a-t-il écrit du X. “Benny, ce n’est pas le moment d’abandonner la bataille, c’est le moment d’unir nos forces”.

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