Élève interpellé à Alfortville: pour Olivier Véran, le travail des policiers a été "fait en conformité"
Après l'interpellation d'un collégien de 14 ans dans sa classe lundi, soupçonné d'avoir harcelé sur Instagram une collégienne en transition de genre, l'exécutif assume.
"Ça a été fait en conformité avec l'accord du parquet" et de "l'équipe éducative", a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran ce mercredi.
Une jeune fille transgenre de 15 ans, scolarisée en seconde au lycée Maximilien Perret d'Alfortville, s'est rendu lundi dans la journée au commissariat pour dénoncer des faits de harcèlement, des propos homophobes et des menaces de mort.
"C'est comme ça qu'on sortira du fléau du harcèlement"
Les policiers se sont ensuite présentés au sein de l'établissement scolaire pour arrêter le jeune homme en pleine classe, devant ses camarades. L'adolescent qui a reconnu les faits est actuellement en garde à vue.
"C'est comme ça qu'on s'en sortira face au fléau du harcèlement, c'est comme ça qu'on protégera aussi nos enfants, en envoyant ces messages très forts", a encore insisté le ministre.
Le collégien mis en cause a écrit sur le compte Instagram de l'adolescente les propos suivants: " On va t'égorger, on va te faire une hitler, on va faire de la propagande avec ta tête, ferme ta gueule si tu ne veux pas être traumatisé, j'ai une haine envers ta race, casse-toi vas mourir, suicide-toi sale PD, travelo".
Le gouvernement qui a fait de la lutte contre le harcèlement scolaire joue la carte de la fermeté. Un courrier révélé par BFMTV a mis l'exécutif dans l'embarras ce week-end. Interpellé par des parents sur le harcèlement subi par leur fils, le rectorat des Yvelines a menacé la famille de les poursuivre en justice. Le lycéen âgé de 15 ans s'est suicidé début septembre.