Églantine Éméyé annonce la mort de Samy, son fils polyhandicapé

French television presenter Eglantine Emeye poses during an event to present Sidaction 2017, a public event to raise funds for AIDS, in Paris on March 7, 2017. - Sidaction 2017 will take place on March 24, 25 and 26. (Photo by Jacques DEMARTHON / AFP)
JACQUES DEMARTHON / AFP French television presenter Eglantine Emeye poses during an event to present Sidaction 2017, a public event to raise funds for AIDS, in Paris on March 7, 2017. - Sidaction 2017 will take place on March 24, 25 and 26. (Photo by Jacques DEMARTHON / AFP)

HANDICAP - « Une immense douleur. » Ce lundi 20 février, la comédienne et animatrice de France télévisions Églantine Éméyé a annoncé la mort de son fils de 17 ans, Samy, polyhandicapé.

« Cette nuit, à minuit, mon petit ange, mon voleur de brosses à dents, mon petit lion au regard si doux, s’est envolé vers les étoiles, après 13 jours de lutte », a-t-elle écrit sur Instagram, en référence à son livre Le voleur de brosse à dents dans lequel elle racontait la maladie de Samy.

«  Je n’ai plus de mots...seulement une immense douleur, et l’amour infini que j’ai pour lui. Mon Samychou, je t’aime... pour toujours. Ta maman a le cœur brisé, mais elle sait que tu n’auras plus jamais mal », ajoute-t-elle. Dans sa story (images éphémères), elle a également publié plusieurs photos de son fils.

Un combat continu face au handicap

Dans un documentaire diffusé en 2014 sur France 5, intitulé Mon fils, un si long combat, celle qui est aussi réalisatrice de ce film racontait son quotidien avec son petit garçon. Alors âgé de 8 ans, il n’était pas propre, ne communiquait presque pas, et était violent envers lui-même.

Atteint d’autisme et d’épilespsie, il avait fait un AVC petit. La maman était désemparée face aux refus des établissements d’accueillir Samy, l’un parce qu’il était trop âgé, l’autre parce qu’il était trop vieux. Finalement, Églantine Eméyé avait réussi à trouvé une place pour lui dans le sud de la France et allait lui rendre visite tous les quinze jours.

En plus de s’occuper de son fils, elle s’est investie afin que les enfants en situation de handicap aient une scolarité adaptée avec l’association « Un pas vers la vie », dont elle est la présidente.

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