Écotaxe sur le transport aérien : « 120 000 emplois seront détruits », assure Djebbari

Selon  Jean-Baptiste Djebbari, « il ne faut pas moins voyager, mais faire en sorte que l'aviation soit moins émissive, moins polluante ».
Selon Jean-Baptiste Djebbari, « il ne faut pas moins voyager, mais faire en sorte que l'aviation soit moins émissive, moins polluante ».

Pour Jean-Baptiste Djebbari, la mise en place d'une écotaxe sur le transport aérien, qui fait partie des propositions retenues par la Convention citoyenne pour le climat, n'est pas la solution. Le ministre délégué aux Transports estime que son instauration aurait des « conséquences absolument délétères » sur le plan social alors que le secteur traverse la plus grande crise de son histoire à cause du coronavirus.

« Les conséquences, notamment sociales, c'est la destruction à terme d'environ 120 000 à 150 000 emplois, ce qui paraît quand même un peu baroque dans la situation que nous connaissons », a affirmé Jean-Baptiste Djebbari sur LCI. « En tant que responsable politique, il faut dire toutes les conséquences. Et les conséquences en termes d'emploi dans un moment où la France vit une crise majeure, elles seraient massives si cette taxe était imposée de façon autoritaire », a-t-il ajouté.

Lire aussi Coronavirus : la révolution qui attend Air France

« Il ne faut pas moins voyager »

Pour le ministre, « il ne faut pas moins voyager, mais faire en sorte que l'aviation soit moins émissive, moins polluante ». La Convention citoyenne a adopté le principe d'une « écocontribution kilométrique renforcée » de 30 euros par billet pour les vols de moins de 2 000 kilomètres, 60 euros pour les vols de plus de 2 000 kilomètres en classe éco (180 et 400 euros en classe affaires).

Lire aussi Covid-19 : les avions se parquent pour dormir

Selon une étude d'impact réalisée par la Di [...] Lire la suite