"Ça sent la weed d'un côté, la merde de l'autre": Mannarino décrit les conditions de jeu très particulières à l'US Open

"Ça sent la weed d'un côté, la merde de l'autre": Mannarino décrit les conditions de jeu très particulières à l'US Open

Deuxième Français au classement ATP (35e mondial), très bien positionné dans la course entre Bleus pour une qualification aux JO de Paris 2024 même s'il avoue être une "chèvre" sur terre battue et s'en excuse presque, Adrian Mannarino s'est qualifié ce lundi pour le deuxième tour de l'US Open, sur du dur, en battant le Japonais Yosuke Watanuki (85e mondial) en quatre sets (7-5, 6-7, 6-3, 7-5).
Au tour suivant, il affrontera le Hongrois Fabian Marozsan (N.92), tombeur lui de Richard Gasquet. Possiblement sur un court "secondaire", où l'atmosphère, comme souvent lors du Grand Chelem américain, est assez baroque...

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"Ce n’est pas forcément facile mais il faut faire avec"

Mannarino, qui en est à sa 13e participation dans le tableau principal, en sait quelque chose. "Il faut faire avec, c’est vrai que ce n’est pas agréable, glisse-t-il au micro de RMC Sport. Pour ma part j’ai joué sur un petit court (au premier tour) où une ou deux fois, j’ai eu l’impression que le service était annoncé 'let' alors que ça venait du court d’à côté… Quand les fins de sets arrivent sur les matchs d’à côté avec le public un peu chaud, ça a tendance à gêner."

Mais à New York, les désagréments ne sont pas qu'auditifs. Ils sont aussi olfactifs. "Aux quatre coins du court tu as aussi des odeurs un peu différentes, poursuit Mannarino. Ça peut être la weed (le cannabis) d’un côté, la merde de l’autre… Ce n’est pas forcément facile mais il faut faire avec. Il y a beaucoup de public qui passe, beaucoup de mouvement, ce sont beaucoup de petits éléments qui peuvent être des excuses, après quand tu rates un coup droit il faut aussi accepter que c’est de ta faute et pas de la personne qui a crié ou bougé. Il faut rester concentré sur le jeu. Ce n’est jamais facile, mais c’est aussi un tournoi qui est connu pour ça."

Article original publié sur RMC Sport