Ça chauffe entre Uber et la mairie de Paris

Uber, la plateforme de VTC américaine, a décidé de contester l'exclusion des chauffeurs de VTC des listes des véhicules autorisés à circuler sur les axes majeurs de la capitale française, plus précisément sur les rues de Rivoli et Saint Antoine à Paris.

L'entreprise a officiellement déposé un recours contre la mairie de Paris le 26 janvier dernier, remettant en question l'arrêté du 31 juillet 2023 qui a exclu les VTC de ces zones.

Concurrence déloyale ?

Depuis 2020, les chauffeurs de VTC se voient systématiquement exclus de la liste des ayants droit pour ces deux axes, qui sont pourtant considérés comme cruciaux pour leur activité professionnelle. Uber souligne que tandis que les taxis, les riverains, ainsi que de nombreux artisans et commerçants ont accès à ces zones, les VTC en sont systématiquement exclus.
Uber a initialement tenté une approche en formant un recours auprès de la mairie, mais cette démarche n'a pas abouti. Face à cette situation, la plateforme de VTC a décidé de saisir le tribunal administratif pour contester l'arrêté en question.
Selon Uber, ces restrictions de circulation ont non seulement rendu l'accès plus difficile aux passagers, mais dans certains cas, il est devenu carrément impossible d'atteindre certaines destinations prisées par les clients, tels que les hôtels Saint-James Albany, Meurice, le Ritz, ainsi que des grands magasins comme le BHV. Mais l'enjeu ne se limite pas seulement à ces deux rues emblématiques. Les plateformes de VTC expriment également leur mécontentement concernant leur exclusion prévue de la future zone à trafic limité (ZTL) qui devrait être mise en place à l'automne 2024 dans le centre de Paris. Cette exclusion semble avantager les taxis, qui continueront à circuler dans cette zone...Lire la suite sur Autoplus