Nouveau sur Netflix : s'il y a un film à voir sur la cancel culture, c'est celui-là !
Dans le monde post #MeToo, où la cancel culture influence de plus en plus la société et le monde de la culture, Tár, réalisé par Todd Field et porté par une Cate Blanchett magistrale, s'impose comme une œuvre puissante et d'une rare finesse sur ce sujet délicat.
Cate Blanchett y incarne avec brio le rôle de Lydia Tár, une cheffe d'orchestre de renommée mondiale. La difficulté du sujet y est abordé avec force et mordant, exposant les retombées personnelles et professionnelles de la cancel culture.
Un portrait nuancé des dynamiques de pouvoir
Quand on fait sa connaissance au début du film, Lydia Tár est au sommet de sa carrière. Elle est surtout respectée et crainte dans le monde de la musique classique. Mais son empire commence à s'effriter lorsque les conséquences de ses actions passées refont surface.
Une ancienne élève, apprentie cheffe d'orchestre, qui évoluait sous l'aile de Lydia Tár et qui a été écartée par elle vient de se suicider. Qu'est-ce qui a poussé la jeune femme à ce geste tragique ? Lydia Tár a-t-elle dépassé les limites de l'éthique professionnelle ?
Et alors qu'elle prépare son grand projet – réaliser l'enregistrement en public de la 5e symphonie de Gustav Mahler pour Deutsche Grammophon – elle pratique le favoritisme envers une jeune violoncelliste qu'elle cherche à séduire, et au détriment de sa propre s…