À Sarcelles, quatre piétons tués après avoir été percutés par une voiture sur une route « non éclairée »

Auprès de France Bleu, le maire de Sarcelles a annoncé qu’une cellule psychologique avait été ouverte pour la nuit dans une école, non loin de l’accident.
PHILIPPE HUGUEN / AFP Auprès de France Bleu, le maire de Sarcelles a annoncé qu’une cellule psychologique avait été ouverte pour la nuit dans une école, non loin de l’accident.

FAITS DIVERS - Drame mortel sur une route du Val-d’Oise. C’est en tout fin d’après-midi ce dimanche 29 octobre que quatre piétons ont trouvé la mort sur une « zone hors passage piéton et non éclairée » à Sarcelles après avoir été mortellement fauchés par un automobiliste.

Le groupe de piétons s’était brutalement arrêté sur la chaussée de la route départementale 316, avenue de la Division Leclerc (composée de deux fois deux voies et limitée à 50 km/h) pour venir en aide à l’un des membres du groupe, victime d’un malaise.

C’est à ce moment qu’ils ont été percutés par une Renault Twingo circulant sur la route. Les victimes, deux femmes de 31 et 66 ans ainsi que deux hommes de 52 ans et 62 ans ont toutes été tuées, malgré les efforts des secours arrivés sur place.

Avant le drame, les victimes venaient de prendre part à une soirée organisée par la communauté haïtienne.

De son côté, l’automobiliste titulaire d’un permis valide et âgé de 29 ans, a été rapidement interpellé et placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte et confiée au commissariat de Sarcelles. Mais comme l’indiquent l’AFP et le Parisien, l’homme a depuis « été testé négatif à l’alcool et aux stupéfiants » par les agents de police.

Au total, pas moins d’une quarantaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés sur place pour sécuriser le périmètre et venir en aide aux victimes, retrouvées en arrêt cardiaque lors de leur prise en charge. Par ailleurs, des unités cynotechniques aidées de drones ont également inspecté les alentours pour retrouver d’éventuelles victimes supplémentaires, mais sans résultat.

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