À Saint-Dizier, « une première mondiale » pour l’héritage des JO

La ville de Saint-Dizier est désormais la capitale du design actif.  - Credit:Phot'image 52
La ville de Saint-Dizier est désormais la capitale du design actif. - Credit:Phot'image 52

Comme un air de grandes vacances avant l'heure à Saint-Dizier (Haute-Marne). Au parc de Deauville, au sud de la ville, des dizaines et des dizaines d'enfants s'essayent à différents sports : basket-ball, ping-pong, sprint ou encore BMX… Il faut dire que l'endroit est particulièrement équipé en infrastructures sportives.

Et ce, grâce aux Jeux olympiques alors qu'aucune épreuve n'y a lieu et que la ville est à plus de 200 kilomètres de Paris. « Les JO viennent à Saint-Dizier, c'est une première mondiale que l'héritage olympique soit ailleurs que sur une ville qui accueille des épreuves », se félicite le maire, Quentin Brière, peu avant de couper le ruban symbolisant l'inauguration du site.

Le design actif, nouvelle manière de se bouger ?

La sous-préfecture de Haute-Marne est une « ville-pilote du design actif », sélectionnée par les organisateurs des JO, raconte Marie Barsacq, directrice exécutive Impact et Héritage de Paris 2024. Le design actif consiste à détourner le mobilier urbain en équipements sportifs. Exemple : ajouter des prises d'escalade sur les murs des cours d'école ou encore installer des trampolines devant ces établissements. À Saint-Dizier, le concept se décline dans les cours d'école, au parc de Deauville et sur une boucle longue de 8 kilomètres dont l'aménagement a coûté 1,5 million d'euros.

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