À Marseille, les obsèques de Jean-Claude Gaudin rassemblent un parterre de personnalités politiques

Un parterre de personnalités politiques aux obsèques de Jean-Claude Gaudin à Marseille (ici le Nicolas Sarkozy, Albert II et Brigitte Macron)
PASCAL GUYOT / AFP Un parterre de personnalités politiques aux obsèques de Jean-Claude Gaudin à Marseille (ici le Nicolas Sarkozy, Albert II et Brigitte Macron)

POLITIQUE - Ils sont venus, ils étaient (presque) tous là. Les obsèques de Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille pendant un quart de siècle, ont été célébrées ce jeudi 23 mai dans la cité phocéenne, devant un parterre de personnalités, notamment politiques, venues rendre hommage à cette figure de la droite française. Brigitte Macron, Nicolas Sarkozy, Gérard Larcher et François Bayrou faisaient partie des présents.

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La messe a commencé aux alentours de 15h30 dans la cathédrale de la Major, pleine, située non loin du Vieux-Port, face à la mer. Pas de foule devant l’édifice, mais quelque 200 personnes réunies.

À l’intérieur, le maire de Nice Christian Estrosi (Horizons) ou le prince Albert II de Monaco étaient assis dans les premiers rangs. Le gouvernement était lui représenté par le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, et la Marseillaise Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État chargée de la Ville.

Papin, Payan, Muselier…

Le cortège est parti en début d’après-midi du quartier natal de Gaudin, Mazargues, dans le sud de la deuxième ville de France. Le corbillard, rempli de gerbes de fleurs, et encadré par huit autres voitures, s’est arrêté quelques instants devant la place de l’église de Mazargues alors que les cloches sonnaient le glas, avant de repartir sous les applaudissements.

Il a ensuite fait un bref arrêt devant l’Hôtel de ville où, selon les mots de l’actuel maire de gauche Benoît Payan, Jean-Claude Gaudin « se consacra » à Marseille de 1995 à 2020. Puis le cortège s’est dirigé vers la cathédrale où étaient présents Jean-Pierre Papin, Ballon d’Or 1991, le président du Sénat, Gérard Larcher, ou encore le président de l’OM, Pablo Longoria, ainsi que le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier.

Jean-Claude Gaudin « n’était pas seulement la voix et le visage de Marseille, c’était une figure de la démocratie française » et « une figure du grand courant régionaliste », a déclaré François Bayrou, président du MoDem.

Né d’un père maçon et d’une mère ouvrière dans une corderie, Jean-Claude Gaudin était devenu professeur d’histoire-géographie dans un collège privé, puis a aussi été sénateur et ministre, mais surtout maire de Marseille. Il a été victime d’une crise cardiaque lundi matin, à l’âge de 84 ans, dans sa résidence secondaire varoise de Saint-Zacharie.

La cérémonie en hommage à ce fervent catholique était présidée par le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille. Elle sera suivie d’un enterrement au cimetière de Mazargues, où repose l’ex-homme d’affaires Bernard Tapie, décédé en 2021.

Dès mercredi, des personnes âgées en majorité étaient venues se recueillir devant le corps du défunt dans son salon agrémenté d’une bibliothèque fournie et décorée de toiles représentant diverses églises marseillaises, ainsi que les paysages des calanques toutes proches, où Jean-Claude Gaudin avait un cabanon.

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