À Malte, la Chine et les États-Unis amorcent un « dégel »

Le conseil à la sécurité nationale américaine Jake Sullivan à la Maison-Blanche (image d'illustration).  - Credit:CELAL GUNES / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP
Le conseil à la sécurité nationale américaine Jake Sullivan à la Maison-Blanche (image d'illustration). - Credit:CELAL GUNES / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP

« Les deux parties ont eu des discussions franches, substantielles et constructives », assure la Maison-Blanche dans un communiqué. Samedi 16 et dimanche 17 septembre, Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, et Wang Yi, chef de la diplomatie chinoise, se sont rencontrés à Malte, dans un contexte qui reste tendu entre les deux grandes puissances. Une haute responsable de l'exécutif américain, qui a requis l'anonymat, a précisé que la réunion avait duré au total douze heures sur deux jours.

La dernière rencontre de ce type remontait au mois de mai dernier. C'est à peu près à la même époque, au printemps, que le président américain avait prédit un « dégel » de la relation sino-américaine, qui s'était envenimée en février à la suite du survol des États-Unis par un ballon chinois.

Les États-Unis ne cherchent « ni le conflit ni la confrontation »

Pendant son échange avec le ministre chinois, Jake Sullivan a « souligné que les États-Unis et la Chine étaient engagés dans une compétition, mais que les États-Unis ne cherchaient ni le conflit ni la confrontation », a-t-elle ajouté pendant un échange avec la presse, reprenant une formulation devenue rituelle de l'administration Biden. « Wang Yi a souligné que la question de Taïwan était la première ligne rouge à ne pas franchir dans les relations sino-américaines », a assuré Pékin de son côté.

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