À Lens, une rave party évacuée par la police après deux jours de fête

People dance during a wild party in a disused hangar in Lieuron about 40km (around 24 miles) on south of Rennes, on January 1, 2021. - A wild party that began on December 31 evening in Lieuron, still gathered on January 1 around 2,500 participants

La free party, débutée dans la nuit de vendredi à samedi, a réuni près de 2 000 personnes dans une usine désaffectée près de Lens, avant d’être évacuée par les forces de l’ordre.

LENS - Tout un week-end de fête. Une rave party commencée dans la nuit de vendredi à samedi s’est poursuivie jusqu’à ce dimanche 26 février en milieu d’après-midi dans une usine désaffectée de Lens, selon la préfecture du Pas-de-Calais. Elle a finalement été évacuée par les forces de l’ordre sur les coups de 17 heures, 13 personnes ont été interpellées et 4 autres placées en garde à vue, selon BFMTV.

Elle a rassemblé près de 2 000 personnes au plus fort de la fête, avant de se poursuivre à moindre intensité ce dimanche, avec environ 900 personnes sur place. Les forces de l’ordre effectuaient depuis samedi un « contrôle de zone » afin d’empêcher de nouveaux participants de se joindre à la rave party.

Jacques Billant, le préfet du Pas-de-Calais avait expliqué surveiller l’évolution de la situation afin d’évaluer si une évacuation est possible. La fête a en effet lieu une vaste friche industrielle où la présence, notamment, de fosses et de toitures instables rendrait risquée une intervention policière au plus fort de la manifestation ou pendant la nuit.

Un rassemblement « totalement irresponsable »

« Mon souhait est de faire cesser les nuisances et la mise en danger des participants au plus vite » avait expliqué le préfet à l’AFP. « Il est totalement irresponsable d’organiser un rassemblement de cette nature sur un site aussi dangereux », avait-il insisté.

Environ 200 membres des forces de l’ordre étaient mobilisés sur place dimanche. Avant l’évacuation deux personnes ont été interpellées pour ivresse manifeste, détention d’armes blanches et de stupéfiants, refus d’obtempérer et outrage. Les pompiers sont quant à eux intervenus à six reprises, pour des malaises liés à la consommation d’alcool et de stupéfiants, toujours selon le préfet.

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