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Recep Tayyip Erdogan est candidat à sa propre réélection, lui qui est au sommet du pouvoir depuis 2003 en Turquie, et n'a jamais perdu une élection à laquelle il a participé.  - Credit:EMIN SANSAR / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP
Recep Tayyip Erdogan est candidat à sa propre réélection, lui qui est au sommet du pouvoir depuis 2003 en Turquie, et n'a jamais perdu une élection à laquelle il a participé. - Credit:EMIN SANSAR / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP

Marche. Des habitants et militants organisent une marche à Saint-Cyr-l'École (Yvelines) sous le slogan « Fascistes hors de nos villes ». La manifestation partira de la mairie pour aller jusqu'à la salle Simone-Veil, où un concert néonazi s'est tenu la semaine dernière. Un des groupes présents à cette soirée se revendiquait du « rock aryen », qui fait l'apologie du nazisme. La maire UDI de la commune a présenté ses « excuses à toutes les familles de Saint-Cyr-l'École qui ont été meurtries par cette politique nazie ». Elle raconte que les organisateurs de la fête avaient déposé une demande de réservation pour un « anniversaire ».

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Élections. Soixante millions de Turcs sont appelés à voter pour élire le président de la Turquie et les 600 députésRecep Tayyip Erdogan est candidat à sa propre réélection, lui qui est au sommet du pouvoir depuis 2003, et n'a jamais perdu une élection à laquelle il a participé. Comme pour la dernière élection, le président a noué avec plusieurs partis d'extrême droite, dont les Loups gris du MHP (Parti d'action nationaliste), l'Alliance de la République. Son principal opposant est Kemal Kiliçdaroglu, à la tête d'Alliance de la nation, dite aussi Table des six, coalition hétérogène qui regroupe des sociaux-démocrates, des nationalistes et des islamistes. Fait notable, il a recueilli le soutien implicite du parti prokurde HDP, qui a choisi de n [...] Lire la suite