À l’Open d’Australie, Adrian Mannarino découvrira qu’il affronte Novak Djokovic juste avant le match
TENNIS - Un sacré défi pour le gaucher. Comme à son habitude, le tennisman français Adrian Mannarino découvrira au dernier moment son adversaire en huitièmes de finale de l’Open d’Australie dimanche 21 janvier. Une méthode désormais connue en France, mais pas en Serbie, où cette drôle d’habitude a pris de court les journalistes serbes.
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Pour lui, la surprise sera d’autant plus grande qu’il affrontera le numéro 1 mondial Novak Djokovic. Il faut dire que l’atypique joueur français passé 19e joueur mondial et numéro 1 français a cette fâcheuse habitude depuis longtemps.
Devenue une habitude sur le circuit ATP, la tradition d’Adrian Mannarino a encore été respectée après sa victoire en cinq sets contre l’Américain Ben Shelton au 3e tour. L’intervieweur avait alors pris soin de ne pas évoquer son prestigieux adversaire à venir.
Mais en rappelant cette information en conférence de presse ce samedi 20 janvier, un membre de l’organisation du tournoi a rendu fou de rage les journalistes serbes qui étaient naturellement venus se renseigner sur l’adversaire français du tenant du titre. « Quoi ? C’est une blague ? Vous n’auriez pas pu nous prévenir avant ? On poireaute depuis une demi-heure ! », ont-ils lâché furieux, avant de quitter la salle comme un seul homme.
« Bonne chance contre M. Munar »
Le joueur a été contraint de se justifier en arrivant peu de temps après dans la salle de presse. « J’essaie toujours que ce soit le plus tard possible, parce que je ne veux pas trop réfléchir », a-t-il avancé avant d’estimer qu’il découvrait le nom de ses adversaires environ « une heure » avant d’entrer sur le court.
« À chaque fois, c’est différent. Aujourd’hui (vendredi), j’étais au restaurant (du tournoi), je regardais juste sur quels courts mes amis Mahut et Roger-Vasselin jouaient (en double) et, en regardant l’écran, j’ai vu mon match » annoncé, raconte le numéro 1 français, mieux classé que jamais à 35 ans.
Il n’y a plus qu’à espérer que « Manna » ne tombe pas sur une personne ignorant son habitude d’avant-match. Ce qui fut malheureusement le cas au 2e tour contre l’Espagnol Jaume Munar : « Le chauffeur qui m’a conduit le matin de mon match a simplement voulu être sympa et m’a dit ’Bonne chance contre M. Munar’. Bon, ce n’était pas de sa faute, tout le monde n’est pas au courant », avait alors glissé pour éviter une nouvelle bourde en terre australienne.
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