À la une de l’hebdo. Peut-on sauver le Liban ?

Chaque semaine, Courrier international explique ses choix éditoriaux et les débats qu’ils suscitent parfois dans la rédaction. Cette semaine, nous avons changé la couverture de l’hebdomadaire après la double explosion qui a ravagé Beyrouth le 4 août, au vu des conséquences, dramatiques, de la catastrophe pour les Libanais.

Ce devait être un jour de reprise normal. Mardi 4 août, après notre habituelle pause estivale (le dernier numéro de Courrier international est paru le 23 juillet, le site a quant à lui continué de fonctionner pendant cette période), nos équipes reprenaient le travail pour préparer ce qu’on appelle un “numéro d’été”. Passé les mois de confinement et les unes consacrées aux conséquences du Covid-19, en juillet et en août, nous avions opté pour des sujets plus “légers” : la gastronomie, changer de vie, voyager autrement…, avec à chaque fois des problématiques qui faisaient écho à la pandémie mais qui nous laissaient un peu d’espoir et de répit.

Cette fois, nous étions partis sur un dossier inspiré par un article passionnant du New Scientist, paru fin juin, sur les rapports entre le corps et l’esprit. Comment les signaux électriques de notre corps – émis par nos organes et pas seulement par notre cerveau – influencent notre perception du monde, nos décisions et même la conscience que nous avons de nous-même. Et puis voilà.

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Mardi 4 août, Beyrouth, la capitale libanaise, a littéralement été soufflée par une énorme explosion. Celle de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium entreposées sans mesures de précaution dans le port. Plus de 150 personnes ont perdu la vie, des milliers d’autres sont blessées, des dizaines de milliers enfin restent sans abri. Depuis, la colère de la population ne retombe pas.

Et ce n’

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