« À la joie » : chronique enjouée d’un confinement amoureux sur Arte

Pablo Pauly (Sam) et Amel Charif (Véra) dans À la joie, de Jérôme Bonnell.  - Credit:Céline Nieszawer
Pablo Pauly (Sam) et Amel Charif (Véra) dans À la joie, de Jérôme Bonnell. - Credit:Céline Nieszawer

Une émotion vive, souvent accompagnée d'un sentiment de plénitude. C'est ça la joie. Elle diffère du plaisir par sa durée et du bonheur en ce qu'elle n'est pas un idéal. Pourtant, sans joie point de bonheur, rappelle le philosophe Robert Misrahi : « Dans le bonheur, il y a la joie mais la joie extrême, […] c'est-à-dire une conscience active et surtout créatrice […] elle est profonde au sens de sérieux, elle est presque grave. »

Un sujet à ne pas prendre à la légère donc, et que le talentueux Jérôme Bonnell s'emploie à mettre magnifiquement en scène dans À la joie, qu'Arte diffuse vendredi 1er mars à 20 h 55. Une fiction multiprimée lors de l'édition 2023 du Festival de La Rochelle : meilleure réalisation, prix du jeune espoir féminin, meilleure interprétation masculine.

Jérôme Bonnell s'était déjà intéressé aux histoires d'amour impossibles à deux ou à trois, ensemble ou séparément, dans À trois on y va (2015), charmante histoire de triolisme (avec Anaïs Demoustier, Félix Moati et Sophie Verbeeck), et Chère Léa (2021), qui contait les mésaventures drôles et tendres d'un quadra amoureux, mais largué (avec Grégory Montel, Grégory Gadebois et Anaïs Demoustier). Il est également l'auteur de la série Les Hautes Herbes, thriller intimiste et envoûtant sur l'enfance et la ruralité, diffusé sur Arte en 2021.

Irrésistible alchimie

Avec À la joie, Jérôme Bonnell nous plonge au cœur d'un intense épisode amoureux vécu par deux jeunes gens lors du confinement de mars 2020 [...] Lire la suite