À Genève, on préfère payer plus pour sauver la planète

Les électeurs de Genève ont rejeté une proposition de l'UDC pour réduire l'impôt sur les véhicules de 50 %, privilégiant les mesures environnementales. À partir de 2025, une taxe de base de 120 francs sera introduite, basée non plus sur la puissance des véhicules mais sur leurs émissions de CO2 et le poids pour les véhicules électriques. Cette décision, soutenue par plus de 56 % des votants, est vue comme une avancée environnementale par le Conseil d'État. Cette réforme fiscale vise à encourager l'utilisation de véhicules plus écologiques, bien que sa mise en œuvre et son impact économique soulèvent des interrogations.

Genève dit non à la réduction d’impôt !

Les habitants de Genève ont clairement affirmé leur préférence pour l'environnement au détriment du porte-monnaie. Ils ont rejeté une proposition de l'UDC (Union démocratique du centre) visant à réduire de manière généralisée de 50 % l'impôt sur les véhicules. Cette résolution, soutenue par plus de 51 % des votants, marque un véritable tournant dans la politique fiscale du canton, orientée désormais vers des mesures environnementales. Portée par le MCG (Mouvement Citoyens Genevois), l'initiative prévoyait une réduction de l'impôt sur tous les types de véhicules.
Le contre projet, quant à lui, a obtenu l'approbation de plus de 56 % des votants. Ainsi, à partir du 1er janvier 2025, un changement majeur entrera en vigueur avec l'introduction d'une taxe de base de 120 francs. La nouvelle structure de taxation ne se basera plus sur la...Lire la suite sur Autoplus