À Gaza, le Hamas libère deux otages israéliennes
Elles ont été “transférées” hors de Gaza “vers l’Égypte en passant par le poste frontière de Rafah”, avant d’être “transportées par avion” vers un hôpital de Tel-Aviv, raconte le quotidien israélien Yediot Aharonot.
Yocheved Lifschitz, 85 ans, et Nourit Kuper, 79 ans, deux otages israéliennes qui avaient été kidnappées le 7 octobre avec leurs maris au sein du kibboutz Nir Oz, ont été libérées lundi 23 octobre par le Hamas. Cette libération intervient trois jours après celle d’une Américaine et de sa fille, Judith et Natalie Raanan. Environ 220 otages de tous âges, israéliens, étrangers ou binationaux ont été recensés par Israël.
« Dans le cadre de sa guerre psychologique », le groupe islamiste palestinien « a publié une vidéo dans laquelle des membres de l’organisation offrent du café et des friandises » aux deux otages juste avant de les remettre à la Croix-Rouge, « apparemment dans le but d’améliorer leur image publique à la suite de l’attaque brutale contre les communautés frontalières israéliennes », commente Yediot Aharonot.
Yocheved et son mari Oded étaient arrivés au kibboutz en même temps à l’âge de 17 ans par le biais de l’organisation sioniste de gauche Hashomer Hatzaïr, raconte Ha’Aretz. Le couple “était des militants pacifistes et transportait régulièrement des patients de Gaza pour leur permettre de recevoir des soins médicaux dans des hôpitaux à travers Israël”, précise le Times of Israel.
Des libérations “pour éclipser” les “horreurs” commises en Israël
Bien qu’elles aient été filmées, l’une sur une civière l’autre en fauteuil roulant à leur arrivée à l’hôpital, l’état de santé général des deux femmes “est bon”, ont affirmé lundi soir les médecins qui les ont prises en charge.
Les médias israéliens ne disposaient lundi soir “d’aucune indication concernant la raison pour laquelle Kuper et Lifshitz avaient été choisies pour être libérées, mis à part leur âge avancé et leurs complications de santé potentielles”, note le Times of Israel. Le site israélien rappelle que le fils de Nourit Kuper, Rotem, avait affirmé à une chaîne de télévision américaine que les deux femmes “ne survivraient peut-être pas si elles ne recevaient pas leurs médicaments”.
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