À Crépol dans la Drôme, une « bande de jeunes » fait un mort et plusieurs blessés dans une fête de village

FAITS DIVERS - Les faits se sont déroulés vers 1h30 dans la nuit de samedi à dimanche, à la salle des fêtes de Crépol, dans la Drôme. Un jeune de 16 ans a été tué et deux hommes gravement blessés lors d’une rixe en marge d’une « fête privée » dans ce village de 532 habitants.

« Au milieu de la nuit, un groupe d’individus extérieurs à Crépol » ont cherché à rejoindre « une soirée privée » dans la salle des fêtes de la commune, dont ils se sont vus interdire l’entrée par un vigile, a expliqué à l’AFP le procureur de Valence, Laurent de Caigny. France Bleu évoque « une bande d’une dizaine de jeunes ».

Le vigile a été « blessé à l’arme blanche ». Alors qu’il se trouvait en « difficulté », des personnes sont sorties de la soirée et « s’en est suivi une rixe générale », a précisé le procureur.

Un adolescent est décédé des suites d’« un coup de couteau » alors qu’il était en route pour l’hôpital de Lyon, ont indiqué le procureur de la République et les pompiers. Prénommé Thomas, il jouait au rugby dans le club du RC Romans-Péage, qui lui a rendu hommage dans un post sur Facebook ce dimanche.

350 personnes présentes au bal

Deux jeunes hommes ont été hospitalisés en « urgence absolue », selon les secours arrivés sur les lieux peu après 2h. L’un d’eux, âgé de 28 ans, a reçu « des coups de couteau au niveau du thorax ». Le second est âgé de 23 ans. Une troisième personne d’abord déclarée en urgence absolue a vu son état s’améliorer.

Six autres personnes ont été blessées en périphérie du « bal de l’hiver », qui rassemblait au total 350 personnes.

Les secours ont dénombré 17 « victimes, prises à partie » dans la rixe. Elles ont entre 16 ans et 65 ans, pour la majorité des hommes. En tout, 39 pompiers sont intervenus pour porter secours aux personnes sur place.

Dans ce bal, « une bande est venue pour tuer des gens », a déploré ce dimanche la maire de Crépol, Martine Lagut, dans les colonnes du Dauphiné libéré. « Ils n’étaient pas venus pour s’amuser mais pour faire du mal », a-t-elle ajouté. « Au début, j’ai cru que c’était une attaque terroriste », a témoigné dans le même journal une retraitée vivant à côté de la salle des fêtes.

L’enquête a été confiée à la gendarmerie. Aucune interpellation n’a eu lieu à ce stade.

VIDÉO - Reportage de BFMTV sur l'affaire du meurtre de Patrice Charlemagne, enseignant-chercheur à Dunkerque. Sa femme Justine Jotham a avoué l'avoir tué

Également sur Le HuffPost :

Mort du petit Fayed à Nimes : neuf hommes mis en examen, dont un mineur de 17 ans

L’enfant agressé par son baby-sitter à Choisy-le-Roi est mort : ce que l’on sait de l’affaire