Yahoo Actualités À Columbia, la police new-yorkaise évacue le campement propalestinien
C’est un nouvel épisode des tensions qui enserrent les campus universitaires américains depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée après les massacres commis par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023.
Le 1er mai, à l’aube, la police new-yorkaise a évacué “les personnes présentes dans les campements installés sur les pelouses” de Columbia ainsi que les étudiants propalestiniens occupants depuis presque une journée le Hamilton Hall, bâtiment historique du célèbre campus, résume, dans son direct, The Washington Post. Plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées.
Une intervention policière demandée par l’administration de l’université afin de “rétablir la sécurité et l’ordre”, continue le quotidien de la capitale fédérale américaine. The New York Times précise de son côté que “le président de l’université, Nemat Shafik, a demandé à la police de New York de maintenir sa présence sur le campus au moins jusqu’au 17 mai, afin d’empêcher [l’installation] d’autres campements ou occupations.”
Peu avant l’évacuation musclée du campement de Columbia, plusieurs membres de Chambre des représentants avaient exigé la fin de l’occupation du campus mené par des étudiants opposés à la guerre à Gaza. “Le temps de la négociation est révolu ; le temps de l’action est venu”, avaient écrit un ensemble de politiques à la fois démocrates et républicains, dans une lettre datée du lundi 29 avril, révèle le site Axios.
Le document accuse Columbia de ne pas créer un environnement sûr pour les étudiants juifs et en permettant l’installation “non autorisée et inadmissible d’activistes anti-israéliens et anti-juifs sur le campus”.
Milliers d’arrestations
Les forces de l’ordre ont également pénétré l’enceinte du campus new-yorkais du City College, situé dans le quartier de Harlem, pour déloger un autre campement tenu par des militants de la cause palestinienne. Dans un communiqué, l’établissement a annoncé que vingt-cinq personnes avaient été arrêtées.
Et à l’autre bout du pays, la police de Los Angeles a elle aussi été appelée en renfort dans la nuit du 30 avril au 1er mai, après que des violences ont éclaté dans le campement pro-palestinien de UCLA. Quelques heures plus tôt, la direction de l’établissement avait déclaré que le campement “était illégal et violait la politique de l’université”, précise The Los Angeles Times.
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