À la barre du tribunal, le zoophile parle de pulsion, de curiosité et de solitude

Des faits difficilement soutenables et des explications un peu courtes… Accusé d’avoir masturbé un chien dont il avait la garde en tant que « dog sitter », d’avoir envoyé des vidéos à caractère zoophile à une femme et de l’avoir incitée à s’adonner à ce genre de pratique, un homme de 25 ans a eu à répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel de Nevers, mardi 2 avril.

Nos confrères du « Journal du Centre », présents à l’audience, expliquent que le prévenu, prénommé Baptiste, a raconté avoir découvert la zoophilie via « une fenêtre pop-up » d’un site pornographique en 2019. Une déviance est alors née chez le jeune homme, qui a téléchargé plus de 2 000 photos et 500 vidéos de ce genre de pratiques. Certains de ses téléphones ne lui servaient d’ailleurs plus qu’à cela.

En parallèle, Baptiste s’est inscrit sur le site « Emprunte mon toutou » et proposait ses services de « dog sitter » à des propriétaires de chiens. Par message, il se montrait porté sur la chose, demandant notamment si l’animal dont il va avoir la garde était « entier » (comprendre non castré). Des propos qui ne sont néanmoins pas répréhensibles.

« Ce n’était que de la curiosité »

Ce que lui reproche le tribunal de Nevers, c’est avant tout d’avoir, en 2022, proposé à une femme vivant en Corse de l’initier à la pratique sexuelle avec son chien. « Tu pourras essayé si tu veut, je t aiderai (sic) », lui a-t-il écrit, après lui avoir envoyé plusieurs vidéos. Aussi choquée que pas intéressée, la jeune f...


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