Équateur: près de 200 corps en décomposition à Guayaquil, la plus grande ville du pays

En Équateur, début de la pandémie de Covid-19, on se souvient de ces images de corps abandonnés, voire brûlés dans les rues de la ville côtière de Guayaquil, car la morgue locale ne pouvait en recevoir en si grand nombre. La scène semble se répéter avec les victimes.

Avec notre correspondant à Quito, Éric Samson

Les raisons pour lesquelles ces scènes se répètent à Guayaquil, la plus grande ville d'Équateur, sont différentes du Covid-19. Des dizaines de cadavres souvent non identifiés sont en train littéralement de se décomposer, certains depuis plus de deux mois. Les autorités n’ont pas donné de chiffre précis, mais certains rapports de presse parlent quand même de 200 corps.

On en a beaucoup parlé sur RFI, la guerre déclarée depuis début janvier contre les 22 groupes de délinquance organisée désormais considérés comme terroristes par le gouvernement a fait et fait toujours beaucoup de victimes, beaucoup plus qu’avant. Certaines ne sont pas identifiées, c’est souvent le cas des membres des gangs qui s’entretuent. Quand elles sont identifiées, parfois les familles ne vont pas retirer les cadavres qui s’accumulent à la morgue, d’où le problème.

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